Naples, le Vésuve et la Côte jusqu'à Paola

- Vendredi 30/9/11 : Nous quittons Rome vers 10h et gagnons la côte à Ostia. Beaucoup de circulation. La côte, ensuite, est très aménagée ou occupée par des camps militaires... Pour le déjeuner, nous nous garons à Foce Verde, sur un petit parking derrière la plage (pas terrible) et près d'un bras de rivière qui sert de petit port.  Ensuite, le paysage devient plus montagneux (Monti Ausoni et Monti Aurunci) et la côte plus belle...

Nous faisons halte pour la nuit à Mondragone,  sur une aire de CC, sorte de terrain de camping,  juste en bordure d'une longue plage, déserte en cette saison. La mer est très bonne et l'endroit agréable... (10€/nuit à partir du 30/9, aujourd'hui donc) N041°07'55" E013°51'44"

- Samedi 1/10/11 : La nuit fut un peu troublée par des aboiements intempestifs et l'intense circulation sur la route juste derrière la plage... Curieusement, nous avons eu plus de bruit de voitures ici que nous n'en avions à Rome ou que nous n'en aurons à Naples...

Nous démarrons vers 9h30 et nous arrivons à Napoli vers 10h30, à l'aire de stationnement qui est un grand parking gardé, payant 20€/24h, dont une partie, au fond, sous les grands arbres, est réservée aux CC. (Nous y sommes presque seuls, juste un CC est garé là) Il est situé dans un quartier tranquille vers le Capo di Monte (Parcheggio IPM, vialle Colli Aminei, N040°52'12" E014°14'45"). Nous prenons le bus dans la rue à côté (le gardien du parking nous a indiqué quelle ligne prendre) et nous arrivons piazza Dante où nous franchissons la Porta Alba pour accéder à la via dei Tribunali, grouillante de monde en ce samedi.

  

 

 

Les pizzerias,  les marchands de "mozzarella di buffala", petits magasins d'alimentation, et toutes sortes de petits commerces sont légions. Les rues sont très étroites et sombres, les monuments sont recouverts de tags... et les églises, énormes !

Nous déjeunons à" l'antiqua pizzeria de Mateo", où il y a foule. Devant la pizzeria, dont la grande salle se trouve à l'étage, il n'y a qu'un petit étalage de pizzas à emporter, et diverses fritures dont la "pizza frita" : la pâte fourrée, comme un chausson, de tomate, lardons et fromage, est plongée dans l'huile d'où elle ressort gonflée comme un ballon...(délicieux mais pas très digeste)...Très bonnes spécialités pas chères du tout.

 

 

La via San Gregorio Armeno est spécialisée dans l'art de la crèche. Tout le long de la rue, les boutiques se succèdent en présentant des crèches, des santons, des petits personnages animés et des figurines représentant des personnalités célèbres...

 

Via Montesano, dans le quartier espagnol, nous prenons le funiculaire pour la colline du Vomero où se dresse l'imposante forteresse "Castel Sant'Elmo". Nous faisons le tour des remparts d'où le panorama sur la ville et la baie, avec le Vésuve en arrière-plan, est magnifique.

Nous redescendons en ville en empruntant les escaliers de la via pedamentina San Martino, d'où nous avons encore de très belles vues sur la cité et le golfe...

 

Revenus dans le quartier espagnol, où il y a du monde plein les rues car c'est l'heure de la "passeggiata", la sacro-sainte promenade du soir, nous achetons quelques spécialités napolitaines délicieuses dans une petite boutique fort sympathique... Ah !!! les spécialités italiennes !

   

 

Nous rentrons dans le bus bondé mais la bonne humeur est de rigueur, les napolitains étant de joyeux braillards !

 

- Dimanche 2/10/11 : Nous quittons Naples sous le soleil pour gagner le Vésuve, volcan endormi... qui s'est réveillé en 1944, le jour des bombardements alliés...

Il faut d'abord emprunter une petite route qui grimpe le long de la montagne aux pentes recouvertes d'une végétation abondante, de grosses plaques de lave et aussi, comme partout dans la région et dans la ville de Naples, de monceaux d'ordures. Nous arrivons au parking payant (5€ pour nous, 2,50€ pour une voiture) et il faut aussi payer le billet qui donne le droit d'escalader à pied le chemin jusqu'au cratère (8€/pers, plutôt cher !) Il y a beaucoup de touristes de toutes nationalités. Au sommet, on a une vue plongeante sur le cratère de 600m de diamètre et 300m de profondeur et une belle vue sur la baie de Naples. On peut faire presque le tour du cratère qui ressemble à un énorme entonnoir rempli de cailloux, laves et poussière.

 

    

Des fumerolles sortent par endroits, rappelant que le Vésuve a le sommeil léger...

 

Nous en avons assez des endroits remplis de touristes, alors nous prenons l'autoroute, d'où l'on a une belle vue sur la côte amalfitaine ... très, très touristique...

 

 

 ...et nous arrivons à Ogliastro Marina, où nous finirons la journée au bord de la mer, sur une sorte de petit terrain de camping géré par un restaurateur(10€ la nuit) et où nous sommes seuls, les italiens qui étaient là pour le week-end rejoignant la ville en fin de journée... La jolie plage se trouve en contre-bas, la côte est très escarpée... Pas moyen de se garer en sauvage par là...

 

 

- Lundi 3/10/11 : Après Ogliastro Marina, nous suivons la côte vers le sud où le paysage de montagne tombant dans la mer est magnifique... La très belle plage de Palinuro, déserte, ou presque, nous accueille pour le déjeuner...

 

La route qui suit cette très belle côte est , par endroits, un peu défoncée  et menace de s'effondrer dans le ravin... Elle est très sinueuse.  Le joli village de montagne de Pisciotta a des rues très étroites mais ça passe...

Dans l'après-midi, nous nous arrêtons sur le port de Marina di Camerota où nous remarquons quelques CC garés le long de la plage... Nous allons finir là la journée et y passer la nuit. La promenade en haut du Capo Palinuro est très belle et la mer toujours aussi bonne... Joli coin.

  

 

 

- Mardi 4/10/11 : Notre route, toute en lacets, après avoir grimpé la montagne par une suite de virages pointus, passe par de jolis villages de montagne : Lentiscosa,  San Giovanni a Piro, avec leurs maisons en pierre et leur petite église... puis la route longe à nouveau la côte, superbe.

  

Un peu après Sapri, nous quittons la Campanie pour entrer sur la côte de la Basilicate, avec les montagnes qui plongent leurs racines dans la mer d'un bleu intense, jusqu'à Maratea...

 

 

 

Ensuite, c'est la Calabre et la côte devient de moins en moins belle au fur-et-à-mesure que l'on descend vers le pied de la "botte". Il y a beaucoup de constructions un peu anarchiques,  les habitations sont coincées entre le bord de mer et la voie ferrée, l'accès aux plages de gravier n'est pas facile... Après un arrêt à la plage de Paola, nous cherchons un endroit où nous garer pour la nuit mais ce n'est pas facile à trouver par ici... On finit par accéder à une ruelle très étroite qui aboutit à une plage, près d'Amantea. les riverains sont sympathiques, nous resterons là cette nuit. Demain matin, il faudra partir en marche arrière, impossible de faire demi-tour dans cette ruelle...